J'ai observé la vie que les gens idéalisent,
Certains se sont élevés et ont prospérés,
Certains sont montés et après sont tombés.
J’ai vu des royaumes détruits par la convoitise.
Au plus profond de nos cœurs se trouve un champ de bataille,
Certains s’y livre sans pour autant être de taille,
Et leur espoir de victoire s’envole comme le vent emporte la paille.
Si quelqu’un tombe et ne se révèle il crée la pagaille.
Celui qui veut la paix doit se préparer à la guerre.
Mais je parle de ces batailles qui se livrent dans nos cœurs,
Dans l’argent, la célébrité et l’influence de réseaux sociaux nous pensons tirer bonheur.
Oui, l’herbe dans le jardin du voisin semble plus verte et de la nôtre nous avons horreur.
On dit que l’argent est la racine de tous les maux,
Oui, mais l’argent est important et j’en ai vraiment besoin,
Car comment de moi et de ma famille, prendrai-je soin ?
Il est de notre nature d’en vouloir toujours plus comme ayant soif de l’eau.
Peu importe la manière dont vous poursuivez ce papier,
Sachez que vous n’en aurez jamais assez.
Mais comment mon peuple sera-t-il persuadé,
Quand le système ne favorise que ceux qui sont riches et fortunés.
Oui, travaillons et cherchons l’argent
Mais pour l’amour de l’argent de nos âmes ne soyons pas perdant
Car l’argent peut nous faire perdre la tête et il est toujours tentant,
Soyons sage pour qu’il ne nous fasse pas perdre de vue cependant.
Car j’ai vu même les plus sages devenir avares et tombés,
Des proches qui se séparent, des amitiés abandonnées,
Quand l’envie de l’argent les empare, ils sont prêts à tout cédé,
Des relations auxquelles ils ont pris part, et même la simple humanité.
Oui, ce sont des guerres bien au-delà de nous-même,
Nul n’est si fort, nul n’est trop sage
Nous en voulons toujours plus et c’est la nature de l’Homme
Mais nous nous en irons tous dans cette tombe, ce trou, cette cage
Nous laisserons tout derrière et c’est ça l’ironie de choses.
Alors quiconque veut la paix se bat contre soi-même et se sauve.
Car c’est tout notre nature de vouloir acquérir plus je suppose,
Et donc on devra se battre contre soi-même pour une vie libre et qui repose.
By Benalem
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